Je suis tombé, il y a quelques temps, sur un documentaire portant sur le phénomène du ruban rose associé à la lutte contre le cancer du sein. Ce ruban se veut un symbole de soutient et d’empathie pour les personne atteinte de cette maladie et plusieurs compagnies se sont faite porte-parole de cette cause en offrant des produits de couleur rose. Lorsque l’on achète ces produits, les entreprises remettent des dons servant à la recherche contre le cancer. Ce qui est plutôt étrange, c’est que très peu de cet argent est dépensé pour sensibiliser les femmes aux causes du cancer du sein. Malheureusement, ce n’est pas une coïncidence. Que feraient les femmes si elles savaient que leurs produits cosmétiques préférés sont confectionnés à partir de composantes qui sont directement reliées au cancer du sein? Ces même produits qui promettent de verser un don pour la cause si on prend la version limité (de couleur rose bien sûr) d’un rouge à lèvres.
Le summum de l’insulte c’est la compagnie de restauration rapide PFK qui sort un baril de poulet gras à souhait… rose! Comme si être en santé (bien s’alimenter, faire de l’exercice, etc.) n’est pas la base pour éviter de contracter des maladies graves comme le cancer.
Les vraies priorités sont ignorées puisqu’elles feraient perdre du profits. Des gens sont prêts, consciemment, à faire perdurer une situation qui détruit la vie de millions de personnes chaque année, tout ça pour continuer à faire de l’argent. Les consommateurs pensent bien faire. Le rose, ça ne peut pas être méchant. C’est féminin… si on achète plus de rose, on vaincra… Foutaise! J’emmerde le rose… faites de même.